Créature : pan, old god of nature, prince of incubus, lord of desire (demon) Statut civil : single, insatiable (bisexual) Occupation : founder of saint roy & stylist, entice people and annihilate all lights
– MORE WICCA Pouvoirs: téléportation, boules de feu et pouvoir de séduction Grimoire: Inventaire magique:
it's like heaven taking the place of something evil
Le soleil se couchait sur San Francisco. D'ici peu, la nuit allait abattre sur cette partie du monde son sombre rideau d'étoiles en laissant les créatures des ténèbres prendre leurs aises toute la nuit durant. La nuit, ce n'était qu'une extension des enfers. Pas de lumière naturelle, mais artificielle pour rassurer les âmes perdues. Ou pour les leurer, les attirer dans des pièges mortels desquels ils allaient ressortir mutilés dans l'âme, brisés dans leur innocence. Avachi dans un fauteuil en cuir, un verre de whisky attendant patiemment à ma droite, mes yeux défilaient sur l'écran de mon ordinateur. Je surveillais mes proies, ayant prit soin de faire placer des caméras ça et là pour pister ces petits agneaux sans défense. Certains semblaient parfaitement bons, d'autres devaient avoir des choses à cacher et je menais à bien mes enquêtes avant de corrompre une nouvelle victime. Je voulais ceuillir la perle rare, celle dont la pureté allait noircir pour devenir un parfait vaisseau du mal. Au bout du compte, je referme mon ordinateur et attrape mon verre d'alcool, faisant tournoyer mon poigné pour faire tourbilloner le liquide ambré. Mon regard se pose au centre de la pièce, sur un sofa de luxe en velours rouge où deux de mes sorcières fument le narguilé, drapées dans des robes noires en ayant des allures de panthères sauvagement soumises. Je me redresse, fais un cul sec et m'approche d'elles en sortant de ma poche la gourmette d'une de mes potentielle victime. Une fois à leur niveau, je saisis la main d'une des deux pour placer délicatement le bijou dans la paumme de sa main « J'aimerai que tu lui fasses revivre l'accident, celui durant lequel sa mère est morte. Je veux que le visage du chauffard ivre hante ses esprits à chaque fois qu'elle ferme les yeux, ne serai-ce que lorsqu'elle fait cligner ses paupières. » je referme ses doigts froids sur l'objet appartenant à ma cible, et lui baise la main en me redresse « Prévenez-moi par texto ce que vous voulez mangez, les filles. » et c'est sans grand culpabilité que je me dirige jusqu'à l'ascensseur pour rejoindre la partie de la tour dans laquelle je suis Delsin Row, et non pas Pan. Mon loft se situe à l'angle est de la tour, il possède une une immense terrasse avec un jaccuzzi et des plantation pour donner un peu de verdure et de chaos à l'ordre et à la modernité de ma décoration. Du blanc et du gris, quelques touches de noirs, aucune photos, pas de souvenirs, rien de personnel. Juste du fric, de l'argent, du pognon, des petits billets verts qui reposent en paix dans les poches des plus riches. Je me retrouve rapidement nu et me dirige vers la salle de bain, épurée mais toujours très moderne où je me prélasse sous une douche brûlante. À ma sortie, mon corps est enfumé et je sélectionne avec précision mes vêtements : un boxer noir très serré, un jean bleu marine ainsi qu'une chemise blanche. Un costard de la même teinte que mon jean et une paire de chaussures italiennes neuve. Une ceinture noire, à la boucle en or. Quelques effluves de parfait dans mon cou, derrière mes oreilles et sur mes poignets. Je laisse les trois premier boutons de ma chemise ouverts : le premier pour ne pas avoir l'air trop sérieux, le second pour parraître détendu, le troisième pour laisser l'accès à n'importe qui de déboutonner les autres. Je saisis mon téléphone portable, et lui envoie un message. Lui, c'est ma cible personelle. Ce petit humain allait finir par m'accompagner partout dans les enfers pour s'éxécuter à mon plus petit ordre et mon fantasme le plus salace. Nate n'avait pas la moindre idée de ce que j'étais, ni de ce que je préparais dans son dos. Cette relation ne s'arrêtait pas un quelque chose de charnelle, chaque actions que je faisais avait pour but de le rapprocher d'un échec et mat pour atteindre le bien, la lumière, les gentils, les héros ou je ne sais trop quoi. Le sexe est devenu une habitude, son charme n'a rien de transcendant. Enfin, il est attirant, très. Mais durant mes millénaires de vie j'ai déjà vu de nombreux apollons, outre l'officiel Apollon qui n'avait rien d'un ange. Quelques siècles plus tôt, j'aurais sûrement cherché à apprendre à le connaître réellement, et non pas à creuser à la recherche d'informations. Mais aujourd'hui je sais qu'il ne vaut mieux pas se familiariser avec ses victimes. Salut, tu fais quoi ce soir ? Je lui envoie ce texto sans détour, sans stupides émojis ou je ne sais trop quoi.
CODAGE PAR AMIANTE
Nate Setterfield a healer and sometimes, a killer †
Créature : hybride mi-sorcier/mi-être de lumière Age : trente-et-un ans Statut civil : coeur volage, il s'amuse pour oublier. Occupation : journaliste sportif au bay mirror
– MORE WICCA Pouvoirs: eclipse, incinération sacrée, guérison ainsi que localisation des protégés. Grimoire: Inventaire magique: recueil magique des setterfield
† † † The world moves on another day, another drama
Dans la pénombre grandissante de son bureau au Bay Mirror, Nathaniel n'avait pas eu le choix que d'ouvrir la lumière de table pour continuer à travailler. Le soleil c'était presque complètement couché, laissant dans le ciel un voile coloré qu'il pouvait apercevoir dans l'immense vitrine juste à côté de lui. Malgré cette heure tardive, il avait décidé de rester au bureau afin d'écrire sur un article qui devait sortir le surlendemain. À en juger par les bruits ambiants complètement absent, il devait être le seul à rester aussi tard aujourd'hui, fidèle à ses habitudes. Désireux de quitter le plus rapidement possible, il tapait à une vitesse ahurissante, tranchant dans le silence morbide qui s'était installé dans ce grand immeuble. C'est alors que son téléphone s'agita. Nate stoppa ce qu'il faisait, regardant du coin de l'œil qui pouvait bien lui envoyer un message texte. Il dessina un petit rictus lorsqu'il aperçut le nom de Delsin, cet homme qu'il avait rencontré il y a quelques mois et avec qui il entretenait une relation des plus charnel. Il méritait que Nate relâche la pression, il agrippa donc son téléphone avant de se reculer par derrière sur sa grande chaise de bureau des plus confortables. Il n'hésita pas à mettre ses pieds sur le bout de son bureau. « Je suis au boulot, je crois pouvoir me libérer pour toi. » Sans plus attendre, il n'en fallait pas plus à l'être de lumière pour se relever, fermer les rideaux de son cabinet et s'éclipser en vitesse à la maison.
Arrivé dans son appartement dans Ritchmond, il ne put que constater la désolation qu'un appartement vide pouvait lui procurer. Loin d'être solitaire, des brides de souvenirs vint lui titiller son cœur meurtrit par le départ des êtres qu'ils avaient autrefois aimés. Comment se faisait-il qu'il soit toujours seul à l'aube de son trente et unième anniversaire. Il ouvra quelques lumières et se dirigeait avec la salle de bain où il prit une douche rapidement, laissant couler l'eau chaude sur son corps fatigué par cette journée de travail et mutilé par le stress que celui-ci pouvait occasionner. Il ne pouvait penser qu'à autre chose que la rencontre qu'il avait planifiée avec se designer. Il passerait enfin du bon temps aujourd'hui. Lorsqu'il eut terminé, il s'épongea. Prenant soin de bien placer ses cheveux avec la pommade en plus d'ajouter quelque goûte de son parfum préféré sur son cou pour éveiller les instincts de son amant. Arriver dans sa chambre, il resta debout devant son dressing, cherchant la tenue qui le métrerait le plus en valeur. Va sans dire qu'il ne pouvait pas arriver chez un célèbre designer habillé n'importe comment. Il décida de mettre une chemise en soi blanche qu'il entra soigneusement dans un pantalon propre. Un rapide coup d'œil dans le miroir de l'entrée afin de valider l'ensemble avant de partir vers la grande tour où résidait Delsin.
Dans le hall d'entrée, tout lui semblait trop. À chaque fois qu'il entrait ici, surplombant les grandes arches de marbres et les bouquets de roses blanches de part et d'autre de l'ascenseur, il ne pouvait croire qu'il avait rencontré quelqu'un de cette trempe. Lui, jeune journaliste, avait réellement tombé sur une perle rare. Il ne pouvait cependant pas fuir l'idée qu'il n'était pas assez bien pour l'homme qui l'attendait au sommet de cette tour. Il avait toujours cette étrange boule au fond du ventre qui lui disait que ce n'était pas la bonne solution, mais il n'en avait rien à faire ce sentiment puisqu'il méritait certainement quelques heures de bon temps après tout ce qu'il pouvait faire pour ses patrons, ses protégés et ses amis. Rentre service, c'est bien, mais il devait aussi penser à lui parfois. Durant tout le trajet d'ascenseur qui l'apportait jusqu'en haut, il ne pouvait s'empêcher de regarder la ville s'illuminer de mille feux au travers des grandes parois de verres fortifier. Lorsque les portes s'ouvrirent, il était dans déjà dans les dortoirs de son amant. Comme à son habitude, il resta dans le hall à admirer la décoration chic qu'il ne pourrait certainement jamais avoir chez lui. Le majordome l'ayant vu entre, il avait certainement interpellé Delsin pour le prévenir de son arrivée.
Créature : pan, old god of nature, prince of incubus, lord of desire (demon) Statut civil : single, insatiable (bisexual) Occupation : founder of saint roy & stylist, entice people and annihilate all lights
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it's like heaven taking the place of something evil
Quelques secondes après l'envoi de mon message, c'est sans grande surprise que mon téléphone sonne à nouveau pour m'avertir d'une réponse. Je ricane en lisant la réponse de Nathaniel, réalisant alors que mon emprise sur le journaliste ne se faisait que plus forte. J'étais déjà apprêté, à croire que nous allions sortir pour nous rendre dans une restaurant cinq étoiles. S'il m'était déjà arrivé d'inviter mes victimes au restaurent, au musée et ailleurs, le moment était encore trop tôt pour permettre ce genre de sortie à Nate. Pour ce qui allait se dérouler ce soir, j'aurais très bien pu rester en boxer en attendant le brun dans ma chambre mais j'avais beau être le prince des incubes, je gardais quelques bribes de principes qui semblaient tant plaire aux mortels. Au cours des siècles, j'avais eu la déception de voir la façon qu'ont eu les humains d'évoluer : d'animaux primitifs à seigneur de la Terre, ces petits êtres à l'influence éphémère avaient survécu aux guerres, au nucléaire, aux pandémies et j'en passe... Et pourtant, ces derniers répétaient constamment les même erreurs. Des millénaires déjà que je séduis les mortels pour les faire basculer dans l'obscurité, et je finis toujours par étouffer leur lumière dans la paume de ma main. Ils s'abandonnent à moi sans hésitation, et lorsqu'ils me résistent leur mental n'est pas assez fort pour rivaliser avec mon pouvoir de séduction. Faire bouillir les phéromones en eux, faire exploser les barrières de leurs désirs pour leur offrir un dernier moment d'extase avant de leur faire connaître l'enfer. Plusieurs mois déjà que Nathaniel et moi entretenions cette relation purement charnelle sur un fond de manipulation bien présent que le brun ne semblait pas remarquer. Tellement simple, il m'arrivai parfois de rêver de cette femme ou de cet homme capable de me mettre au défi, réellement. Aujourd'hui, il sufissait d'avoir un physique avantageux et d'être sûr de sois pour ne pas se réveiller seul.
Attendant patiemment l'arrivée de mon amant, j'avais entamé une bouteille de vin datant de 2001 et venant directement de France. Lorsque mon majordome apparaît pour m'avertir de la présence de Nate, je remercie ce dernier en lui indiquant qu'il pouvait rentrer chez lui et prévenir Nate qu'il pouvait me rejoindre sur le chemin de la sortie, jusqu'à l'ascenseur. De mon côté, je sors deux verres à vin que je pose sur la table basse en verre, sur laquelle repose la bouteille de vin. Je n'avais encore jamais usé de mon pouvoir de séduction sur Nate, qui semblai si facilement charmé et... facil. Mais j'étais curieux de goûter à son corps ébranlé et déchaîné par les émotions, par pur vice puisque je ne semblais pas avoir besoin d'user de mes donc pour le faire chuter dans mon monde. Lorsque Nate fait son entrée dans mon vaste salon, je souris à ce dernier et ce n'est qu'en le voyant que je réalise que nous sommes beaucoup trop habillés. Je me redresse et m'avance jusqu'à lui dans de lentes et grandes enjambées jusqu'à arriver contre lui, le dominant de plusieurs centimètres de haut « Salut, Setterfield. » j'étire sur mes lèvres un sourire carnassier, laissant ainsi voir mes deux rangées de dents en enroulant un bras autour de sa taille et déposer un baiser sur le creux de ses lèvres. Charmeur avant de virer bourreau. Je me décolle de lui et tourne les talons pour aller servir les deux verres vides du liquide sanguin « Comment c'est passé ta journée ? » les deux verres entre mes doigts, je retourne à nouveau vers le journaliste pour lui tendre l'un des deux verres, non sans caresser ses doigts lors de l'échange, ou de cesser de le regarder avec cette étincelle lubrique dans le regard.
CODAGE PAR AMIANTE
Nate Setterfield a healer and sometimes, a killer †
Créature : hybride mi-sorcier/mi-être de lumière Age : trente-et-un ans Statut civil : coeur volage, il s'amuse pour oublier. Occupation : journaliste sportif au bay mirror
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† † † The world moves on another day, another drama
L'endroit transpirait la luxure, l'envie et le luxe. Les hauts plafonds donnaient une impression de richesse que le jeune homme ne s'habituerait surement jamais, l'abondance et apparat était maitre. Lui qui vivait dans un modeste loft, il ne pouvait s'empêcher de présumer à ce que penserait son amant s'il connaissait son mode de vie complètement aux antipodes du sien. Il s'avança vers les grandes fenêtres qui surplombait la ville, tout était si petit. Nate avait toujours l'impression d'être le roi du monde lorsqu'il se trouvait à cet endroit. Il fut dérangé par la voit stoïque d'un homme dans un grand complet en queue de pie noir. « M. Roy est prêt à vous recevoir. » Puis Nate emboîta le pas, s'empressant de rejoindre l'homme qui lui ferait atteindre le nirvana toute la soirée. Il n'avait que faire de cette paperasse, s'il n'en tenait qu'à lui, il serait entré tout bonnement en sortant de l'ascenseur. Il comprenait quand même que Delsin souhaite un certain jardin secret. C'est pourquoi il attendait qu'on vienne le chercher, comme convenu à leur première rencontre. Lorsqu'il traversa la grande porte, il remarqua l'homme à quelques mètres dans le deuxième salon. Sa simple présence le fit sourire, sachant ce qu'y allait arriver, il était comme un chien à qui l'on promet une gâterie. Toujours les mains dans les poches, il s'approcha d'un air nonchalant jusqu'à être rejoint par le styliste qui s'imposa devant lui, du haut de sa carrure imposante. Setterfileld, comme il l'appelait ne pouvait lâcher cet homme du regard alors qu'il l'empoigna avant de lui caresser les lèvres des siennes en guise de salutation plus personnalisée.
Nate ferma les yeux, maintenant plus confortable, cette boule au ventre avait complètement disparue, il pouvait profiter du reste de sa soirée, rarement il était stressé, mais cet endroit le rendait quelquefois mal à l'aise. Lorsque l'autre homme tourna les talons vers la table basse, servant par la même occasion du vin dans les deux coupes en cristal elles-mêmes déposées sur le plateau d'argent au centre de la table, Nate emboîta le pas pour le suivre près du canapé. Pour habiller la discussion, mais aussi brisé la glace, Deslin lui posa une question toute simple. « Comment s'est passé ta journée ? » puis il répondit au tac. « Comme si ça t'intéressait vraiment. » Avant de le pousser délicatement sur le sofa juste derrière lui avec tes deux doigts. Le vin pouvait attendre, encore plus la discussion platonique de bureau. « Je croyais que l'on gardait les mots pour la fin. » Lui dit-il après qu'il ait relevé le regard vers le sien. Il déboutonna le deuxième bouton, Deslin avait déjà une longueur d'avance sur lui. Nate prenait rarement les choses en mains, mais aujourd'hui, il avait l'envi de s'imposer un peu, de lui montrer qu'il pouvait gérer aussi. Il s'approcha de lui, déposant tes jambes de part et d'autre de son corps, le clouant ainsi sur le sofa. Il ne fit pas prié pour reprendre ce qu'il avait commencé quelques secondes plus tôt, l'embrassant langoureusement, mélangeant son parfum au sien.
Créature : pan, old god of nature, prince of incubus, lord of desire (demon) Statut civil : single, insatiable (bisexual) Occupation : founder of saint roy & stylist, entice people and annihilate all lights
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it's like heaven taking the place of something evil
Je rigole doucement à sa réponse. Il avait raison, ça ne m'interessai pas le moins du monde mais les êtres humains semblaient apprécier ce genre de banalités, ils aimaient que de séduisantes personnes s'intéressent à eux. Je le laisse me repousser sur le sofa, sans le lâcher du regard avec cette braise dans les pupilles, en posant à mon tour le verre de vin sur la table basse. Je ne voulais pas tâcher ni mon sofa ni mon tapis dans un geste brutal, et la soirée s'annonçait pour le moins mouvementée. Je n'avais pas l'habitude de voir Nathaniel prendre les rennes pour mener notre danse et je doutais sérieusement quant à son capcité à maintenir le rythme très loingtemps. Moi, je pouvais maintenir la cadence des heures durant : j'étais un dieu, le dieu du désir et de la force, aujourd'hui je suis un démon habitué aux flammes des enfers et au goudron démoniaque, gouvernant sur les légions d'incubes. Tout dans mon être transpirait la chaleur et le sexe, et si Lilith s'entêtait à se positionner comme Reine de la luxure, elle ne restait pas moins l'oeuvre ratée d'un père vengeur et hypocrite. L'observant déboutonner un premier bouton de sa chemise, je me lèche les babines comme un chien en laissant le journalise me chevaucher. Instinctivement, mes deux mains se posent sur ses hanches tandis que je sens ses lèvres se coller aux miennes. Il ne m'en faut pas plus pour remonter une main sur sa nuque pour maintenir le baiser, et glisser mon autre main sous les couches de tissus pour toucher sa chair à main nue. Si je prenais du bon temps avec Nate, beaucoup de bon temps, j'avais l'impression que la corruption de son être prenait plus de temps que nécessaire. En général, il me fallait quelques semaines, peut-être trois pour voir la lumière d'un innocent être étouffée par le vice, la luxure, l'envie, le désir, les ténèbres. Plusieurs mois maintenant que Nate semblait résister, et plus le temps passait, plus je m'ennuyais et plus j'avais envie de faire de Nate un démon à ma botte. Mes sentiments à l'égard du brun était un savant mélange de fascination et d'ennui. Par chance, il n'est pas le seul à partager ma couche. Homme, femmes, vampires, démones, nymphes et j'en passe. Il faut croire que je n'avais rien perdu de mon charme divin et de cette manie que nous avions, Olympiens, à copuler avec le commun des mortels. Je grogne tout doucement, les yeux clos en osant franchir la barrière de ses dents pour faire danser ma langue avec sa jumelle, me sentant de plus en plus étroit dans des vêtements qui, que comme je l'avais pensé trop tard, étaient inutiles. Si mon corps mettait tout en œuvre pour que l'humain goûte à un plaisir inaccessible en temps normal aux mortels, mes pensées elles prenaient part à une valse macabre, frôlant des plans toujours plus sadiques les uns comme les autres pour tourmenter et faire basculer Nate dans mon monde. Qui sait, s'il venait à rejoindre le mal, peut-être les choses seront-elles différentes entre lui et moi. Tuer sa famille, le faire douter de lui, le pousser au suicide, au meurtre ? Le torturer, physiquement et psychologiquement ? N'importe quelle carte était bonne à prendre afin que je puisse arriver à mes fins. En général, je n'avais pas besoin de rentrer dans la tête de mes proies pour repérer leur faiblesse, mon corps et mes compétences suffisent mais je commençais à me demander si je ne devrai pas demander un coup de main à l'une de mes sorcières. Ou alors, j'avais besoin d'un miracle. Un miracle du mal.